Petite collection de Némie 4: Bric à brac

némié a une maman warrior tous aux abris

bon et maintenant je vais tester sur vous quelques extraits de ce que je sais faire ...
un peu de lecture vous fera pas de mal et g besoin de savoir si je continu ou si ça vaut rien ^^ ce sont des extraits au hasard alors soyez indulgents ><



-Bonjour docteur.
-Bonjour, commençons immédiatement, je suis impatient d'entendre un autre récit sorti tout droit de votre imaginaire torturé.
-Ne vous moquez pas! Grâce à vous, mon inconscient est de moins en moins torturé! Tout de même, ce rêve devrait vous donner matière à analyse. C'est un genre de cauchemar comique.
-Tiens? Vous avez inventez un nouveau genre ?
-Non, on dirait une parodie de film d'horreur de série B.



Je suis dans le métro. Je ne sais pas pourquoi. Je rentre peut-être du travail mais je ne me sens pas du tout fatiguée ni lasse comme après une longue journée au bureau. Peut-être que je vais retrouver des amis et boire un verre en ville… Je crois en effet que c'est le soir. C'est dur à dire car le métro est de toute façon très sombre. Comme lorsqu'on sort du cinéma et qu'on s'étonne qu'il fasse encore jour. Toujours est-il que j'ai l'air de bonne humeur, que tout va bien en tout cas.
Des gens vont et viennent, montent, descendent, s'asseyent devant moi.
Il y en a de toute sorte, une femme enceinte, des hommes en costume du genre "jeune cadre dynamique", des petits vieux, des gamins, un type qui fait la manche… Comme d'habitude, rien d'anormal.
Si, une seule chose n'est pas normale: On peut ouvrir les fenêtres. Comme dans les vieux trains où la vitre se descend en tirant sur une sorte de poignée. A l'époque où on pouvait encore fumer dans les couloirs.
Comme le wagon est surpeuplé, il fait chaud et ça ne sent pas très bon.
Je décide d'ouvrir la fenêtre. D'un coup, une vague de fraîcheur m'inonde le visage, ça me fait un bien extraordinaire. J'ai l'impression d'être sur un bateau à grande vitesse et je m'imagine recevoir les embruns salés. Quel bonheur! Je me penche un peu plus.
A ce moment là, un autre métro sort du néant à une telle vitesse que je suis presque aspirée! Mais non, plus de peur que de mal. Je décide tout de même que j'ai assez pris l'air et referme la fenêtre. Je remet mes cheveux en place avant de me rassoire. Entre temps une petite fille est venue s'installer à coté de moi. Je me tourne vers elle et lui sourie.
Son visage d'ange se transforme alors en grimace hideuse et elle se met à hurler. Son cri est si aigu qu'il me fait mal aux tympans. Tout le monde se tourne, curieux de ce qui se passe et, les uns après les autres, ils se mettent tous à crier aussi fort que la gamine! Je ne comprends pas ce qui arrive, je les vois courir vers l'avant du wagon. Ils se bousculent, tombent, se marchent dessus! Alors je me retourne pour voir de quoi ils ont si peur, je me lève et regarde au travers de la porte du fond mais je ne vois rien. Qu'est-ce qui leur prend? Ils sont dingues! Un peu inquiète quand même, je décide de faire comme eux. Il doit bien y avoir une raison à cette panique. Je m'avance lentement dans le couloir centrale en évitant les sacs à main et les pochettes en cuir tombés au sol et abandonnés là. Plus j'avance, plus ils hurlent comme des hystériques!
Bon sang! C'est de moi dont ils ont peur! Pourquoi? Réalisant cela, je m'arrête pour m'observer, je baisse les yeux: Rien. Je décide d'aller me regarder dans le miroir des toilettes. Ce que je vois alors me fait d'abord sursauter de frayeur puis m'intrigue, me fascine et finalement me fait presque rire. Mon visage a perdu toute sa partie gauche! Je suis dépecée comme un lapin! Mes paupières ont laissé place à un gros œil globuleux à moitié sorti, ce qui était ma joue laisse apparaître ma dentition jusqu'aux molaires du fond! Le nez est très moche avec une peau de narine qui pendouille au bout. Je n'ai plus d'oreille, il ne reste qu'un trou sanguinolent plus ou moins caché par quelques touffes de cheveux éparses. C'est bizarre, me dis-je, je n'ai rien remarqué en me recoiffant toute à l'heure… Les nerfs et les tendons jouent toujours leurs rôles respectifs: Oui, ma mâchoire peut toujours s'ouvrir et se fermer. Bon, pas de quoi s'affoler! Je survivrais. Ca devrait bientôt être mon arrêt, faut que j'y aille…

-C'est à ce moment que je me réveille ou que je passes à autre chose.
-Etonnant… Je suis perplexe.
-J'avoue que j'ai eu du mal à trouver une signification pas trop tirée par les cheveux à ce rêve.
-Curieux d'entendre ça!
-Voilà: Je pense que l'indifférence des autres à mon égard me fais peur.
Tant que je me montre discrète tout va bien mais dés que je sors de la norme raisonnable de la bonne société moyenne, c'est la catastrophe.
Si mon comportement n'est pas approuvé par le commun des mortels, comme passer la tête dehors dans une rame de métro, c'est la panique!
-Oui… Si ça s'arrêtait là, ce serait un véritable cauchemar. Comment expliquez-vous votre propre indifférence à ce qui vous arrive? Vous dites même que cela vous faisait sourire…
-Mon subconscient m'envoie un message. Il me dit d'abord que je me moque pas mal de ce que pensent les gens puisque je n'ai interrogé personne pour savoir si je pouvais ouvrir la fenêtre. Ce qu'en temps normal j'aurais fait par simple savoir-vivre. Ensuite, il me montre que le fait de sortir de la norme au risque de choquer (et je crois qu'ils étaient vraiment choqués) n'a rien de dangereux, au contraire!
Tous ces gens terrorisés par moi! C'était jouissif! Ca m'a donné un grand sentiment de puissance. C'est en cela que ce n'était pas un cauchemar.
-Cela me semble correctement analysé, mais il reste un point à éclaircir.
-Lequel?
-Vous vous retrouvez tout de même défigurée! Vous sursautez en apercevant votre reflet dans le miroir.
-C'est vrai. Je crois que cela symbolise le fait que je soit partie intégrante de cette société moyenne et que j'ai naturellement peur de dépasser certaines limites. Je suis consciente que ça m'oblige à prendre quelques risques. Mais le résultat me surprend agréablement car je me rends compte que je ne souffre pas. Donc ce rêve me dit: Vas-y! Fais ce que tu as envie de faire! Tu as assez de force et tu es suffisamment raisonnable pour ne pas te casser la gueule!
-Voilà qui est très encourageant pour votre avenir! Votre subconscient vous montre que vous êtes enfin prête à prendre des risques. Il ne vous reste que très peu de portes à ouvrir pour être débarrassée définitivement de vos inhibitions profondes. J'en suis ravi!
-Et moi donc! A chaque fois que je pense à ce rêve, je sens une force monter en moi, comme une injection d'adrénaline. Je crois que j'y penserais à chaque fois que j'aurais une décision importante à prendre!

extrait 2

L’Oasis

Le bar s’appelait en réalité "Au bout du monde", et c'est ce qu'il était vraiment. Dans ce trou paumé entouré d'une épaisse forêt, le village survivait par miracle, grâce au ravitaillement mensuel dont Jerry s'occupait par bateau. Le bar semblait être un des seuls points de rassemblement du coin, le deuxième étant l'église. Celle-ci occupait la place d'honneur au centre du village qui c'était progressivement étalé autour, obligeant la forêt à céder peu à peu du terrain. Mais ici, les arbres étaient comme des mauvaises herbes dans un jardin abandonné: Il n'y avait que ça à perte de vue. Lorsque les habitants, on pourrait presque parler d'aborigènes tant leur univers était fermé au monde extérieur, se voyaient dans l'obligation d'emprunter l'hydravion pour régler une affaire grave telle qu'un décès, un divorce ou une opération chirurgicale urgente, ils n'apercevaient qu'une interminable couverture verte recouvrant tout, comme une poule garde ses petits sous son aile pour les protéger du froid. Sauf que, vu de dessous, la forêt n'avait rien de chaleureux, rien de réconfortant, bien au contraire. Ce qui émerveillait à coups sûr les passagers du fils Mc.Flaherty, c'était quand celui-ci désobéissait à son père et prenait un peu plus d'altitude. Après quelques cris étouffés dus à l'émotion, provoquée autant par la beauté troublante du paysage que par les secousses et les nombreux bruits pas très catholiques du vieux coucou, le silence finissait toujours par se faire au moment où le moteur reprenait son souffle et que les femmes cessaient de hurler leurs "Je vous salut Marie…etc.". Ted offrait alors à ses clients un bonus qu'ils n'oublieraient certainement jamais!
-Vous allez voir ça! Criait-il impatient, comme un gosse qui veut montrer son dernier trésor en date à ses parents. Regardez!
Et tout le monde se penchait vers les petits hublots.
La forêt paraissait encore plus vaste et impressionnante. Elle semblait s'être mise sur son 31, parée de sa robe en strass scintillants du même bleu acier que le ciel. C'était comme si quelqu'un avait brisé un miroir et en avait jeté les éclats sur la couverture vert foncé de son lit. Les longs "Ohhhhh!" des passagers, chuchotés, à peine murmurés, parvenaient jusqu'aux oreilles de Ted et se transformaient en un large sourire sur son visage.
Les nombreux lacs, petits ou grands, bleu-gris ou vert profond, souvent inaccessibles autrement qu'à l'aide d'un de ces énormes 4x4 capables de franchir des troncs et des gués boueux, étaient la première source de nourriture avant même le réapprovisionnement mensuel de Jerry. Celui-ci faisait payer cher ses services alors que toute la population d'East Creek, à part la famille de Ted, en dépendait et n'avait pas d'autre choix que de débourser le peu qu'elle avait réussi à engranger pour pouvoir non pas manger mais se laver, se vêtir et commander les pièces de rechange des tronçonneuses et autres moteurs.
Le lac d'East Creek était, lui, facile d'accès. Durant les brûlants après-midi d'été, le village était déserté pour les abords ombragés du lac autour duquel de petites plages de gravier fin étaient scrupuleusement entretenues toutes l'année. Il y avait même une plage de doux sable blanc que le maire de 1953 avait fait venir à grand frais en vue des prochaines élections. Le pauvre était mort d'un infarctus après que sa femme l'ait surpris en compagnie de la fille de leur voisin avant le dépouillage des votes. C'est, du moins, une rumeur qui se propagea aussi vite que si Jerry se faisait porter pâle le jour le plus important du mois! Cela laissait n'envisager à la veuve que deux solutions: Se suicider ou fuir le plus loin possible des regards assassins, disparaître. Elle choisi la première solution: Une balle dans la tête. Simple. Efficace.
Tout cela remontait à bien longtemps et les gamins étaient ravis de pouvoir faire des châteaux de sable à l'endroit même où gisait le cadavre du maire il y à quarante ans.
Le bar était à peu prés à deux kilomètres en quittant East Creek par le nord. Le nouveau propriétaire avait cru bon de le rebaptiser "L'oasis", mais les habitués continuaient de l'appeler par son ancien nom.
-Ouais, c'est ça! L'oasis du bout du monde!! Ricanaient-ils en beuglant pour avoir un whisky gratis, en remerciement d'avoir aussi vite accepté qu'un étranger s'installe dans leur bon dieu de bled! Mais Carl ne se laissait pas impressionner facilement et il savait très bien qu'ils ne risquaient pas d'aller picoler ailleurs. Carl Simpson avait beau être un étranger, il s'était immédiatement adapté à son nouvel environnement. Il avait pas mal roulé sa bosse et s'intégrait parfaitement partout où il séjournait. Il devait bien avoir la quarantaine mais en paraissait dix de moins. Elancé, presque fluet, il avait l'agilité ainsi que la ruse d'un chat et lorsqu'il racontait ses péripéties on se disait qu'il devait forcément avoir neuf vies! Ses parents étaient morts dans un accident de voiture dont il était sorti indemne. Son oncle, à qui on l'avait confié, le tuait à la tâche au point qu'il s'enfuit sans un sous en poche pour ne plus revenir. Il avait failli y rester, lors d'un séjour en prison, à cause d'une intoxication alimentaire et pour finir, il avait plus d'une fois échappé aux lames de rasoir et autres crans d'arrêt qui pullulent dans les quartiers sensibles des grandes villes. Il avait donc décidé de se mettre au vert et, pour tout dire, il ne s'était jamais mieux senti qu'aujourd'hui. Carl avait l'habitude des petites frappes et des brutes épaisses mais, ici, c'était différent. La plupart des gars d'East Creek n'avaient rien d'autres à faire le soir que d'essayer d'oublier leur journée. La majorité travaillait à la scierie, les autres subsistaient au travers de petits boulots à droite à gauche. Ils étaient sales, puaient la sueur et crachaient sans arrêt la poussière qu'ils avaient inhalé durant des heures. Des ours mal léchés, certainement, mais des travailleurs endurcis, des hommes de caractère aux mains aussi rugueuses que l'écorce des arbres qu'ils tranchaient.

extrait 3

Elle se réveilla en sursaut, la sueur perlait sur son front brulant. Durant les quelques instant où sa vision resta brouillée, elle crut étre toujours en danger dans un nomansland imaginaire. 3h46 indiquait le vieux réveil de la chambre d'enfant. Son souffle redevint celui d'une jeune femme rassurée par l'atmosphére sereine des souvenirs de jeunesse qui emplissaient la minuscule piéce.
Quel âge avait-elle lorsque grand mére Anna mourut à quelques métres de là ? Peut-étre 7 ou 8 ans qaund , réclamant un verre de lait , elle la découvrit inerte étendue sur le tapis du salon, la petite chienne couchée en boule contre ses jambes. Les yeux ouverts, révulsés, un filet de salive s'écoulant par la commissure des lévres, une main crispée sur le panier a tricoter. Enfin... tout cela était passé depuis longtemps. Pourtant, à 27 ans , elle se sentait parfois remonter dans le temps.

- Mamie? j'peux avoir un verre de lait ? Mamie ? Tu dors ?

Agenouillée a coté de grand mére Anna, Lisa observait attentivement le vieille femme tout en carressant la chienne. Elle posa sa petite main tiéde sur le bras blanc et ridé ...rien. Elle secoua énergiquement , toujours rien .
Elle se releva sans faire de bruit et alla se servir elle méme un grand verre de lait frais .
De la cuisine elle pouvait apercevoir les jambes d'Anna légèrement découvertes.
Aprés quelques "slurp" suivi d'un sourire satisfait, Lisa retourna prés de sa mamie. Elle s'assit en tailleur sur un coussin chipé au canapé et attendit... Que se passait-il ? Que pouvait-elle faire ? La chienne se mit a pleurer. Lisa commençait à s'ennuyer et l'occasion était était trop belle de ne pas se coucher à 20h , comme l'exigeait Anna. Elle entreprit de sortir promener la chienne. La nuit était claire, la lune rassurante et de toute maniére le jardin bien cloturé ...

l'extrait 1 fait partie d'un plus long texte que j'écrivais a une période de ma vie un peu compliquée et donc pour m'aider a prendre du recul, je faisait comme si je voyais un psy ( ça parait béte car je n'ai pas du tout la prétention d'étre aussi fine analyste qu'un psy mais ça m'a bien aider a comprendre certaines choses )

l'extrait 2 est le début d'un roman , j'en suis a la page 350 et des brouettes mais j'arrive pas a conclure depuis des années ça traine dans mon tiroir.

l'extrait 3 , c'est juste un petit texte que j'ai écrit lorsque j'étais en réunion manager dans la restauration ..c'était tellement passionnant ! mais je trouve que ça fait un bon début d'histoire ^^ un peu glauque , ça me plait !

PS ^^ c'est la premiére fois que je montre ça huhu

tu écris un livre ?
(j'ai pas encore lu, juste le 1er dialogue)

GG, faudrait terminer et nous montrer le reste maintenant xD

oula ! le reste ..c'est justement c qui bloque j'ai écrit tout ça y a super longtemps !

C’est le milieu de la nuit, nous sortons d’une maison de village où nous avons passé la soirée. Sans doute des amis à elle chez qui je ne me suis pas vraiment amusée mais j’étais au moins avec elle. De toute façon, je ne m’amuse vraiment nulle part.
De la musique et des rires nous accompagnent le temps que nous sortions et une fois la porte refermée, plus rien. Le silence me fait du bien ainsi que le petit vent frais qui semble vouloir me laver de toute cette fumée et de cette transpiration malsaine. Je me sens malsaine. C’est de sa faute. Mais non, ça ne l’est pas ! Ca vient de moi, l’âme noire. Elle me sourit, ses lèvres bougent mais j’ai coupé le son. Son expression me lave aussi un cours instant. Nous marchons jusqu’à la voiture. Elle fouille son sac, y trouve les clefs et d’un seul coup le son revient, assourdissant, tonitruant, mais je suis la seule à le sentir approcher. Quelque chose d’assourdissant vient vers elle. Elle ne le sait pas, ne l’entend pas, ne le voit pas, elle enlève son manteau.
Je regarde au fond de la ruelle, des hommes sont là. Ils n’y étaient pas il y a encore une seconde, mais ils sont bien là et ils nous regardent. Un objet brille dans leurs mains, des rasoirs. Je crois qu’ils sont venus pour elle. Je lui attrape le bras et son regard d’abord surpris s’assombrit d’effroi. Je la tire vers la porte de la maison que nous venons de quitter juste à l’instant. C’est fermé à clef, les imbéciles ! C’est moi l’imbécile, ma réaction à déclenché les hostilités, ils approchent vite, trop vite, il faut courir ! La voiture est ouverte et les clefs sont encore dans sa main. Je l’agrippe si fort que je lui fais mal mais ce n’est rien à coté de ce qu’ils pourraient lui faire, nous faire. Trop tard, ils nous rattrapent et nous séparent. Deux me retiennent par les bras tandis qu’un autre me menace de sa lame contre mon cou d’où le sang s’échappe déjà en étroit filet. Surtout ne me lâche pas, je te tuerai, je te tuerai !
Ils la jettent au sol, son nez saigne et rougis ses vêtements, il y en a partout sur elle. Lâchez-la ! Je vous tuerai tous ! Ses joues sont rouges et toutes ses larmes ne suffiront pas à rincer la peur que je vois dans ses yeux. Deux la maintiennent par terre pendant qu’un troisième lui abat des coups de pied au ventre. Je cris le plus fort que je peux, un cri de folle furieuse, de bête sauvage et je me dégage de leur emprise. C’est à peine si je sens la balafre que je reçois. L’effet de surprise est comme une aura qui me protège en suspendant les secondes un cours instant. Une autre blessure et, celle-ci, elle me fait tellement mal en me cinglant le dos en deux qu’elle pourrait m’arrêter mais elle n’y parvient pas. L’aura la protège elle, pas moi, mais je dois en profiter pour la sauver.
Elle me tend le bras, je l’arrache du sol et l’entraîne vers la maison. Je défoncerais la porte s’il le faut nom de dieu !
La porte s’ouvre toute seule et nous tombons à l’intérieur comme un gros paquet de linge sale.
Il fait chaud et l’épais tapis moelleux contraste étrangement avec le goudron humide de la rue, sommes-nous en sécurité ? Il me semble. Mais on a tout de même besoin d’aide, il faut conduire ma sœur à l’hôpital.
Ce n’est plus la même maison ni les même gens. On se croirait dans les années trente, les vêtements, la musique d’ambiance et la magnifique table qui nous fait face, tout a changé. Mais ce n’est pas mon problème.
- Ecoutez moi, là, dehors, on s’est faites agresser ! Vous m’entendez ! Il faut nous emmener à l’hôpital !
-Allons, allons, du calme, vous ne pouvez nous quitter ainsi, l’estomac vide. Installez-vous, je vous pris, deux couverts ont été placés en votre honneur. Faites-nous le plaisir de rester.
-Quoi ? Mais ouvrez les yeux ! Regardez, elle est blessée !
-Voulez-vous bien cesser de vous agiter ainsi, très chère. Quelques égratignures ne nous couperont pas l’appétit. Asseyez-vous immédiatement ou sortez.
-Sortir ? Non, c’est impossible…
-C’est parfait ! Quelle joie de vous l’entendre dire ! A table mes chers amis !

( oué je sais y a pas de fin ...c'est enervant non ? huhu )

Intriguant .. et facile a lire ..

J'ai bien aimer les quatre extrait ..

" Metro " et " Ma soeur et moi " peut etre un peux plus ..

Autographe please ...

merci lapinka , ça me fait trés plaisir que tu ais bien aimé ma souer et moi pcq c 'est trés personnel ...et ce sont des réves que j'ai fait pour de vrai en plus huhu

un deuxiéme extrait du livre pour la peine !


Paul, qui d'habitude avalait le sandwich que lui préparait Michèle chaque matin sans quitter la scierie, trottinait sur le chemin du retour. Un petit 4x4 rouge remontait la rue en sens inverse.
-Dépêche! T'es en retard!
-Désolé!
-Tiens, je t'ai pris un gilet propre, tu peux pas te présenter comme ça!
Michèle lui ébouriffa les cheveux et un nuage de sciure s'envola, flottant dans les airs comme une auréole.
-Seigneur! Quelle crasse! S'exclamât elle en riant. Elle lui pris le visage entre les mains et l'embrassa goulûment.
-Allez! Grimpe vite où on va être en retard à la première invitation qu'on a depuis des mois!
La belle-mère de Marianne prépara un repas simple et convivial selon les consignes de la Duke.
-Franchement, un pot au feu pour des invités! Ca doit pas être des v.i.p!!
-Taisez-vous! Mêlez-vous de vos affaires pour changer!
-Oh, c'que j'en disais…
-Vous n'avez rien à dire, je vous paie, c'est tout ce que vous avez besoin de savoir!
La Duke, veuve depuis à peu prés quinze ans, était considérée comme la dingue d'East Creek. Elle ne sortait plus guère de chez elle que pour étendre son linge ou chercher son courier. Elle avait assez d'argent pour se faire livrer ses courses et se faire faire repas et ménage par la vieille bique. Son caractère colérique et autoritaire impressionnait la plupart des gens mais il était plus facile de la traiter de folle que d'admettre qu'on en avait peur simplement parce qu'elle ne craignait pas de dire ou faire tout ce qu'elle voulait. En quatre vingt trois ans, elle ne s'était pas une seule fois laissée marcher sur les pieds, même avec son mari, ce qui avait le don de mettre en rage toutes les femmes du village.
-Avez-vous enfin fini? Bien, alors filer maintenant!
La vieille bique sentie son sang lui monter au visage, elle se retourna lentement et lança à la Duke un regard aussi méprisant que furieux.
-Vieille folle! Lui décochât-elle une fois à bonne distance de la porte.
La Duke lui répondit par un rire à gorge déployée.
Vingt minutes plus tard, on frappait à la porte.
-Bonjour madame Duke, comment allez-v…
-Appelez-moi Grâce, bienvenue, entrez donc avant que je ne gèle sur place!
Grâce les dévisagea de haut en bas tous les deux en silence. Paul regarda Michèle, apparemment un gilet propre n'avait pas suffi.
-Paul sort tout juste du travail. S'excusa Michèle timidement.
Grâce croisa le regard gêné de Paul et éclata de rire.
-T'en fais pas mon choux, je sais ce que c'est! L'odeur de la scierie me rappelle tellement de souvenirs!
Le rire franc et sans complexe de la Duke détendit l'atmosphère et Paul rougit de soulagement.
-A force d'être lustrée tous les jours, cette bicoque ressemble plus à une clinique aseptisée qu'à un doux foyer, un peu de sciure de bois sur le plancher donnera à la vieille bique une nouvelle occasion de pester et à moi de la remettre à sa place! Je m'en réjouie d'avance!
-La vieille bique? Interrogeât Michèle amusée.
-C'est sans importance, venez, installez-vous. J'attend un quatrième convive mais je doute qu'il vienne finalement, que diriez-vous d'une petite prune histoire de se délier la langue?
-J'en dis que c'est une excellente idée, mada… Grâce!
La soudaine décontraction de Paul déclenchât un nouveau rire de Grâce bientôt suivi de celui de Michèle.
-J'ai essayé de faire sortir de son trou le vieux grabataire d'à coté, il a du avoir peur que j'lui passe la corde au cou! Il est septuagénaire, il est bien trop vieux pour moi!
Nouvel éclat de rire.
Le repas se déroula ainsi tout du long et Michèle et Paul en avaient les larmes aux yeux. Ca faisait longtemps qu'ils ne s'étaient pas autant amusés. Comment une femme aussi charmante et drôle pouvait avoir une si mauvaise réputation?

et c'est vrais ? comment une femme si charmante et drole pouvait avoir

si movaise reputation ? need la suite ...

hihi ^^ bon ben je crois qu'il faudra que je termine ce bouquin alors xD

Coïncidence mais j'ai regarder cette vidéo hier soir avec mes colocs

GO terminer et plus vite que ca NEMIE!!!!

Le mentor de mes poumons pendant de nombreuses années ^^

natha ! pour terminer mon bouquin faut que j'arréte wow, faut que j'arréte le fofo ...enfin que je ralentisse fortement ! mais j'essaierais de m'y remettre aprés mon déménagement . ( puis je vais bientot devoir retravailler )

tu sais nemie c'est comme montree les bonbons aux enfants.. et pas

donner.... moi je need la suite .. surtout le premier extrait (metro) et

mtn le dernier extrait aussi .. (ce mes deux preferee) .. choisis le style ..

(fantastique ou mistique ) et go go go ... je sais que tu peu

j'aurais jamais du vous montrer ! Lapinka c'est une esclavagiste ! g déjà l'impression d'avoir un éditeur sur le dos pour que j'écrive , j'écrive , j'écrive .... (non la je réve mais ça me fait rire )

J'ai toujours supçonee que tu n'est qu'une mechante demoniste toi ..na ..

MDR

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merci Virtu pour cette énorme Kdo !!

juste pour vous :

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Des blond vraiment a tomber y en a pas des tonnes ... mais celui là ..